mardi 24 janvier 2012

C'est dit!

Bon, finalement j'ai annoncé à toute la famille qu'on retournait chez OVO en février. À mon grand étonnement, on a eu aucune réaction. C'est à un tel point que je ne sais pas quoi en penser! Faut dire que j'ai simplement répondu à la question d'une personne qui voulait savoir si on allait donner un petit frère ou une petite soeur à notre fille. Ceux qui se sont intéressé à ma réponse n'ont pas été ceux que j'avais prévu. En tout cas, la famille de mon beau-frère a l'air bien contente pour nous, pour ma famille, soit ils ne m'ont pas entendu ou soit ils sont indifférents.

En tout cas, moi qui avait peur que la machine s'emballe, c'est loin d'être le cas cette fois. Ce que je trouve triste dans tout ca, c'est qu'encore une fois, on va trouver le soutien ou les bons mots sur le côté de la famille de mon homme. Ca m'attriste un peu cette réaction sur mon côté... Mais bon, je ne peux rien y faire.

En vieillissant je me rend compte que c'est important d'avoir des enfants, ca permet d'être trop occupé pour se préoccuper des humeurs de tout le monde comme je le faisais avant. Avant je m'en serais beaucoup fait pour ce genre d'attitude, maintenant je passe ma route, je comprend juste que si j'ai besoin de parler je suis aussi bien me tourner vers ma belle famille... Je n'ai plus le temps et l'énergie pour me remettre en question à chaque fois que les attitudes de ma famille ne me conviennent pas. Et puis maintenant que je suis maman, je dois rester forte et veiller à ne pas trop me laisser déstabiliser, en gros je dois me protéger.

Et puis en vieillissant, j'accepte de plus en plus que ma famille ne soit pas comme je le voudrais. J'ai arrêté de leur en vouloir ou de me sentir offensé à chaque fois qu'ils ne font pas les choses comme je le voudrais mais j'avoue que ca me fait encore souvent de la peine. Ce qu'il me reste à travailler c'est d'arrêter d'avoir peur qu'ils me jugent quand je prend des décisions. Par exemple : pour la fête de ma poulette j'ai dit que je ne faisais rien car je ne voulais pas les inviter. À force de me justifier, je suis sûre qu'ils ont compris que ce n'est pas vrai...

En tout cas, tout ca pour dire que tout le monde le sait. Le bon côté c'est qu'on sait vers qui se tourner pour en parler. On connait nos alliés et nos indifférents.

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